Quatuor Dimitri

Le Quatuor Dimitri

Présentation du Quatuor


Issus du « Quatuor Chagall », les membres du Quatuor Dimitri se sont réunis en septembre 1994 dans la classe d’Alain Meunier au Conservatoire National de Musique de Paris. Ils ont été invités aux master-class de G. Sebők, M. Rostropovitch et du Quatuor Borodine, ainsi qu’aux Rencontres Musicales d’Évian pour suivre les cours d’interprétation de Siegmund Nissel. Ils se sont ensuite perfectionnés avec les membres du Quatuor Ysaÿe au Conservatoire Supérieur de Paris, puis dans le cadre de ProQuartet.

Ils ont donné depuis de nombreux concerts lors de festivals d’été aux côtés d’Alain Meunier, Jean Sulem, Alain Marion, en France et en Italie. Ils ont été invités à la Cité de la Musique à Paris et à France Musique, ainsi qu'au Festival de Prades pour la création française du 6ème quatuor de Cristóbal Halffter.

Aujourd’hui membres de différents grands orchestres nationaux, les musiciens du Quatuor Dimitri se retrouvent régulièrement pour enrichir leur répertoire et faire partager à leur public leur amour de la musique de chambre. Ils s’associent régulièrement à des associations comme « Douleurs sans frontières » ou le « Secours Catholique » pour des concerts de soutien.


Le quatuor à cordes de Joseph Haydn à Dimitri Chostakovitch


Dimitri Chostakovitch nous a laissé une oeuvre importante de musique de chambre, qui reflète l'évolution du compositeur. Il écrivit tout au long de sa vie ses 15 quatuors à cordes, s'inscrivant ainsi dans la lignée des grands compositeurs comme Joseph Haydn et Ludwig van Beethoven.

Le Quatuor Dimitri souhaite faire vivre auprès du public toute la musique, du style « classique » à nos jours, en proposant les plus grands quatuors du répertoire ainsi que des oeuvres plus originales que nous vous proposons de découvrir.

"Le Quatuor Dimitri [...] explore comme aucun avant lui son Haydn, en l’espèce le Trente-troisième quatuor : très complète, âpre sans austérité, équilibrée sans fadeur, énergique sans renoncer à la finesse (avec un premier violon aérien), cette lecture mêlant maturité et naturel révèle une intelligence du texte et une hauteur de vue réjouissantes. Transparent, net et mobile, avec une grande habileté à varier les couleurs, le Quatuor de Ravel s’apparente à une véritable leçon de style."

Critique de Simon Corley le 26 juin 2005 lors du concours international de quatuor à cordes de Bordeaux (concertonet.com).